⛰ VéroNico en Bolivie (5 et 6 Octobre 2018) – Cochabamba, ville de l’éternel printemps. Rarement je me suis senti si bien (côté santé, j’entends). Symphonie des oiseaux le matin, lumières et couleurs exceptionnelles, le bon air des 2500 m d’altitude… Arbres, fleurs, etc. Et même ce monde indien tranquille et peu stressé que nous côtoyons ! Pas de camions dans les rues (pas de vélos ? non plus, malheureusement…)
Cochabamba a un côté Eldorado, tant la vie et le climat y sont agréables. Et c’est comme ça toute l’année, nous disent nos hôtes !
… Et pas de touristes ! Ville oubliée. Étonnant, quand même.
? Seul problème, pas mince : celui de l’eau. Je renvoie à ce film fort ? « Même la pluie » qui raconte la bataille de l’eau de l’an 2000, ici à Cochabamba, entre les puissances multinationales et la population… pour le contrôle de l’eau.
➡Ce vendredi matin, expédition en taxi, puis téléphérique ? vers le « Christo de la Concordia » : le plus grand d’Amérique Latine (et même du Monde, d’après les pubs), 34 m de haut, 6 m de plus que celui de Rio de Janeiro.
– Vue panoramique et impressionnante sur la ville. Nous sommes à 2800 m d’altitude.
➡ Daniel et Elva nous emmènent ensuite dans un restaurant. Avec Yannick, leur fils. Cochabamba mérite son titre de capitale de la gastronomie.
Ce samedi, nous passons la matinée sur le plus grand marché de la ville…
⚠ CATASTROPHE : j’ai oublié mon appareil photo ?. Nos hôtes nous ont tellement parlé des pickpockets que je n’ai pas osé le prendre…
– DE FAIT, il y a eu une tentative ! Véro était là pour surveiller… Et les deux gars se sont éclipsés, non sans avoir réussi à voir ce que j’avais dans les poches : ? rien que des mouchoirs plein de morve ! Ha ! Ha !
? Extraordinaire ce marché sur des kilomètres de rues étroites et de « souks » : explosions de couleurs, d’ombres et de lumières, d’odeurs, d’animations, de musiques, de bavardages, de rires…
– Grouillement de milliers de vendeurs de toutes sortes, de clients et de curieux. Des chicholitas colorées, des vieilles dames qui vendent des verduras et des frutos connus et inconnus ??, des enfants qui courent, des ninas qui transportent des repas en bousculant, des vêtements, des tissus aux mille teintes, des gadgets informatiques et smartphones, des instruments de musique ?, des bijoux et multiples objets décoratifs, des jouets, etc.
– Véro s’est éclatée. Mais je n’ai pas résisté non plus : un petit sac, un anorak (pour les prochains 4000m !!), une magnifique petite crèche avec indiens des Andes.
⚠ Un euro = 8 bolivianos (bs). Ai payé le sac 20 bs et la crèche 60 bs. Calculez !
… ET JE N’AI AUCUNE PHOTO ?.
– Daniel donne systématiquement des piécettes aux très vieilles dames… çà et là. Des anciennes paysannes indiennes ruinées par les pratiques des ogres multinationales, dont le pays essaie de se libérer. Je l’admire ! À notre tour, nous gardons quelques pièces dans les poches : activité de colibri, je sais ! Mais que faire ? ?
➡ Nous sommes rentrés à travers parcs et petites rues. Cochabamba est constellée de parcs, de coins de verdure, d’arbres et de plantes merveilleuses (oui, oui, je l’ai déjà dit… mais c’est irrésistible !)
▶ Elva nous a préparé un repas délicieux, avec tous les légumes et céréales typiques achetés sur le marché ! Mmmmh !
– Il y a un grand parc devant la maison de Daniel et Elva. Le soir, nous sommes allés faire de la gym sur les pelouses. Il fait 20°.