Voyage en Bolivie (1)

Au fur et à mesure du déroulé de notre voyage, Véronique et moi, en Bolivie, ce mois d’Octobre 2018, je reprendrai sur le blog mes commentaires proposés par ailleurs sur Facebook. Seul souci, il n’y aura pas les commentaires plus ou moins pertinents de mes « friends ». Dommage, certains sont croustillants…
Je ne peux pas mettre toutes les photos. Elles se retrouveront sur mon site photo, dès que je pourrai…

– Au début du voyage, nous nous sommes arrêtés à Madrid. Donc inévitablement, j’en fais part. Il faut avouer, toutefois, que cette séquence dans la capitale espagnole n’a pas été inutile : elle nous a bien préparés à la rencontre de ce petit bout d’Amérique Latine. Merci.

NicoVéro presque en Bolivie (30 Septembre au 2 Octobre 2018)

2 journées à Madrid avant le départ vers la Bolivie.
Coup de foudre pour cette ville. Plus que ses magnifiques monuments, c’est surtout l’animation qui est impressionnante.
Véronique et moi avons eu l’impression de retrouver l’ambiance de la Chine… Rues pleines de monde, enfants, handicapés, personnes âgées compris !
– Au moins ici, il y a une vie collective : les gens ne passent pas leur soirée à regarder à la télé les plaisanteries vaseuses et éculés de leurs prétendus humoristes… ou autres sottises, « télé ? réalités », etc. !
C’est cela que j’aime en Espagne.
– Nous conseillons : balade en centre ville, Palais Royal et Cathédrale (et sa crypte monumentale). Et le restaurant El Zagal… Pas eu le loisir d’aller au Musée du Prado, ni à l’Escurial… On reviendra !
– Cerise ? sur le gâteau ? : nous avons été invités dimanche soir chez Janneke (et son copain Markus), jeune néerlandaise que j’avais rencontrée sur le Camino… et dont je parle dans mon récit. Une joyeuse soirée…
Et le Monde est petit.
À noter qu’à l’aéroport de Madrid, les espagnols sont beaucoup moins paranos qu’à Lyon !
… Et là maintenant, je vous écris depuis Cochabamba !!!

VéroNico en Bolivie (3 Octobre 2018)

Et voilà, nous sommes en Bolivie…
Difficile de se faire une première impression d’ensemble. Nous habitons chez Daniel et Elva, frère et belle-soeur de Véronique.
12 heures de Boeing 767 de la Compagnie Boliviana de Aviacion (BOA), la nuit. Bien et épique : l’arrivée surtout, une joyeuse pagaille qui n’a rien à voir avec l’organisation sécuritaire de nos aéroports !
Nous étions près des hublots, mais dehors, le noir. Nous n’avons rien vu… sauf les feux ? de forêt en Amazonie ?
Nous sommes à Cochabamba, 2500 m d’altitude. Le cœur bat fort : faut surveiller.
Ma belle-soeur, Elva, d’origine indienne Quechua, nous a tout de suite fait boire et mâcher de la coca ! Efficace ! Très efficace !
– Nous avons un peu marché en ville. Cochabamba est le jardin de la Bolivie. Des fleurs magnifiques dans les parcs, d’où mes photos !
– Cochabamba est aussi la capitale bolivienne de la gastronomie.
… Et en début de soirée, nous sommes allés errer centre ville. Il y avait de jolis jets d’eau illuminés ! Beaucoup de jeunes dans les rues.
Le soir, nous avons entendu des dizaines de petits avions passer au-dessus de nos têtes : nos hôtes nous disent que ce sont les cocaleros qui vont trafiquer la cocaïne vers le Brésil !
? Mauvaises langues !
Pas question d’aller à la Paz, à 4000 m, pour l’instant. Il faut s’acclimater… Et je ne suis pas très rassuré de monter là-haut !

Vue de notre chambreFleur symbole de Bolivie

 

NicoVéro en Bolivie (4 Octobre 2018)
– Cochabamba : 2500 m d’altitude. Production de globules rouges et respiration à surveiller. Véro et moi, nous sommes fatigués et le décalage horaire se fait sentir…
– Aujourd’hui, courses en ville. D’abord dans un supermarché, puis dans les petites rues du Centre-ville.
Occasion d’être plongés dans la population.
On se déplace en taxi ?
Petit aparté politique, grâce aux explications de mon beau-frère et de ma belle sœur : la Bolivie est une nation malmenée par l’histoire et par ses dirigeants. Le pays a été amputé de nombreux territoires, a été la proie des colonisateurs… Les américains, ces dernières décennies, ont décimé la paysannerie en important des produits de surplus… sous prétexte d’aide alimentaire (dont le pays n’avait pas besoin). Les ONG font des catastrophes en ne respectant pas les traditions indiennes…
C’est un pays où les traditions orales et la structure familiale sont très importantes.
– Evo Morales a été le bienvenu, même s’il sombre aujourd’hui dans l’autocratie… teinté de communisme « népotique » des années 50 : beaucoup de réformes sociales et économiques ont été faites… et le pays n’a presque pas de créanciers extérieurs. Il est plus malin et plus pragmatique que Chavez, par exemple. Mais les gens en ont marre de lui parce qu’il prend une dérive dictatoriale…
Voilà voilà… Il faudrait nuancer et complexifier, bien sûr.
… Allez voir sur wikipédia, par exemple.
Je dois ajouter qu’il y a très peu de tourisme, ici, si bien que nous ne passons pas inaperçus.
– Je reparlerai de Cochabamba demain…

VéroNico en Bolivie (5 et 6 Octobre 2018)
– Vendredi et samedi.
– Cochabamba, ville de l’éternel printemps. Rarement je me suis senti si bien (côté santé, j’entends). Symphonie des oiseaux le matin, lumières et couleurs exceptionnelles, le bon air des 2500 m d’altitude… Arbres, fleurs, etc. Et même ce monde indien tranquille et peu stressé que nous côtoyons ! Pas de camions dans les rues (pas de vélos ? non plus, malheureusement…)
Cochabamba a un côté Eldorado, tant la vie et le climat y sont agréables. Et c’est comme ça toute l’année, nous disent nos hôtes !
… Et pas de touristes ! Ville oubliée. Étonnant, quand même.
? Seul problème, pas mince : celui de l’eau. Je renvoie à ce film fort ? « Même la pluie » qui raconte la bataille de l’eau de l’an 2000, ici à Cochabamba, entre les puissances multinationales et la population… pour le contrôle de l’eau.
Ce vendredi matin, expédition en taxi, puis téléphérique ? vers le « Christo de la Concordia » : le plus grand d’Amérique Latine (et même du Monde, d’après les pubs), 34 m de haut, 6 m de plus que celui de Rio de Janeiro.
– Vue panoramique et impressionnante sur la ville. Nous sommes à 2800 m d’altitude.
Daniel et Elva nous emmènent ensuite dans un restaurant. Avec Yannick, leur fils. Cochabamba mérite son titre de capitale de la gastronomie.
——
Ce samedi, nous passons la matinée sur le plus grand marché de la ville…
CATASTROPHE : j’ai oublié mon appareil photo ?. Nos hôtes nous ont tellement parlé des pickpockets que je n’ai pas osé le prendre…
– DE FAIT, il y a eu une tentative ! Véro était là pour surveiller… Et les deux gars se sont éclipsés, non sans avoir réussi à voir ce que j’avais dans les poches : ? rien que des mouchoirs plein de morve ! Ha ! Ha !
? Extraordinaire ce marché sur des kilomètres de rues étroites et de « souks » : explosions de couleurs, d’ombres et de lumières, d’odeurs, d’animations, de musiques, de bavardages, de rires…
– Grouillement de milliers de vendeurs de toutes sortes, de clients et de curieux. Des chicholitas colorées, des vieilles dames qui vendent des verduras et des frutos connus et inconnus ??, des enfants qui courent, des ninas qui transportent des repas en bousculant, des vêtements, des tissus aux mille teintes, des gadgets informatiques et smartphones, des instruments de musique ?, des bijoux et multiples objets décoratifs, des jouets, etc.
– Véro s’est éclatée. Mais je n’ai pas résisté non plus : un petit sac, un anorak (pour les prochains 4000m !!), une magnifique petite crèche avec indiens des Andes.
Un euro = 8 bolivianos (bs). Ai payé le sac 20 bs et la crèche 60 bs. Calculez !
… ET JE N’AI AUCUNE PHOTO ?.
– Daniel donne systématiquement des piécettes aux très vieilles dames… çà et là. Des anciennes paysannes indiennes ruinées par les pratiques des ogres multinationales, dont le pays essaie de se libérer. Je l’admire ! À notre tour, nous gardons quelques pièces dans les poches : activité de colibri, je sais ! Mais que faire ? ?
Nous sommes rentrés à travers parcs et petites rues. Cochabamba est constellée de parcs, de coins de verdure, d’arbres et de plantes merveilleuses (oui, oui, je l’ai déjà dit… mais c’est irrésistible !)
Elva nous a préparé un repas délicieux, avec tous les légumes et céréales typiques achetés sur le marché ! Mmmmh !
– Il y a un grand parc devant la maison de Daniel et Elva. Le soir, nous sommes allés faire de la gym sur les pelouses. Il fait 20°.

Glace artisanale à la cannelle

 

 

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