Voyage en Bolivie (3)

Voyage en Bolivie (2)

La Cité d’Incallajta est le Macchu Picchu bolivien. Elle est située à environ 3000 m d’altitude. Pour s’y rendre, il faut entrer dans les montagnes et la Bolivie « profonde ». Mais le voyage vaut le coup.

Voyage en Bolivie (4)

 

NicoVéro en Bolivie (15 Octobre 2018)
—– INCALLAJTA, cité des Incas… —–
JOURNÉE EXCEPTIONNELLE, la plus belle depuis notre arrivée.
Ai pris plus de 400 photos et vidéos… Faire le tri est une gageure !
Véro, Daniel et moi, nous sommes partis en 4×4 le matin, à 8 h, pour 3 heures de route dans les montagnes andines. Notre guide s’appelle Roberto (super sympa et compétent) : plus de 120 km.
Petit arrêt pour acheter des fruits, puis second arrêt dans un village où il y avait un marché aux pommes de terre ! Roberto me déconseille de photographier (ou être discret) : nous sommes en Bolivie profonde, les indiens n’aiment pas trop…
? Il existe plus de 600 espèces différentes de pommes de terre, en Bolivie !
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– Paysages à couper le souffle.
Arrivés dans un hameau, sous Incallajta, nous sommes invités chez l’habitant : nous mangeons dehors sur un tapis, fèves, pommes de terre, œufs, sauces, fromages… Nos hôtes ne mangent pas avec nous. Mais nous sommes émus de cet accueil…
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La Cité d’Incallajta est située à 3000 m d’altitude. C’est le 2ème plus grand site Inca après Macchu Picchu.
– Elle a été découverte dans les années 60, mais n’est pas entièrement dégagée…
– Elle a la forme d’un condor déployé.
Le site est bien camouflé. On ne le voit pas d’en-dessous. Il a aussi été en partie saccagé par des vandales à la recherche d’or !!!
– De plus, nous a dit Roberto, l’UNESCO refuse de l’entrer dans son patrimoine, par veto systématique du Pérou (qui s’approprie les seuls sites Incas).
Une immense salle faisait 70 m de long sur 21 m de large. Salle administrative, religieuse, commerciale…
L’ensemble du site fait 80 hectares, à flanc de montagne. Certaines parties sont inaccessibles. Il fallait me tenir la main au-dessus du vide ?
– Roberto nous explique à la fois la structure (très collective) de la cité et son histoire (du moins ce qu’on en découvre).
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– Nous rentrons tard, avec des étoiles plein les yeux. Roberto nous explique que dans ces mêmes vallées, il y a de nombreux cocalejos : les indiens distillent la cocaïne, ici pour acheter un camion, là pour améliorer leur habitat…
Ce sont eux qu’on entend survoler Cochabamba le soir, dans des petits avions… Roberto sait exactement où ils se posent la nuit (Evo Morales doit aussi le savoir ! ?)
– Paradoxe : les boliviens ne se droguent pas. La coca mâchée leur suffit pour vivre dans des conditions de vie très difficiles.
Ça ne justifie rien : mais ça explique.
Ce mardi, nous décollons vers La Paz.

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