Voyage en Bolivie (2)

Voyage en Bolivie (1)

Suite de notre aventure en Bolivie (2).
Tous ces premiers jours, nous sommes restés à Cochabamba. Il est important de s’acclimater à l’altitude, nous disent nos hôtes, Daniel et Elva. Mais ce n’est pas grave, la ville de Cochabamba est exceptionnelle. Merci.

Voyage en Bolivie (3)

 

NicoVéro en Bolivie (7-9 Octobre 2018)
Séjour perturbé. La maman d’Elva gravement malade et opérée en urgence. Daniel et Elva partis prompto à La Paz.
– Nous sommes seuls à Cochabamba avec Yannick, le fils de la maison, ces lundi et mardi.
– Là-dessus, c’est moi qui tombe malade (voir pourquoi ci-dessous)…
Dimanche, nous sommes allés manger dans une galerie étonnante, tout un étage de fastfoods. J’ai mangé un plat mexicain pas bon : c’est sans aucun doute ce qui m’a rendu HS ?.
– Le soir, nous sommes partis au Forum International du Livre. Sympa. Nous avons longuement parlé avec des peintres talentueux, un homme et une dame… et voici en photos quelques peintures de la dame.
Dans le pavillon bolivien, on sent la nostalgie vis à vis des anciens guerilleros… mais avec réalisme : la face sombre du Che Guevara n’est pas cachée ! ?
Lundi et mardi, sagement à la maison. Cela permet de se soigner, de lire, de se cultiver…
… mais pas d’inquiétude : ce mercredi, je me suis bien rattrapé ! (Prochain article !)

VéroNico en Bolivie (10 Octobre 2018)
— SUPER EXPÉRIENCE AU MILIEU DU PEUPLE BOLIVIEN —
Cochabamba. Ce mercredi matin, suis toujours malade ?. Alors rien de tel que de partir marcher seul en ville, à jeun, après avoir bu suffisamment. Véro reste à la maison.
… Avec mes cannes anglaises…
Je pars au hasard. Bizarre, il y a peu de circulation et de nombreuses rues sont barrées… Des voitures tentent de franchir des barrages, sont refoulées et font demi-tour. Que se passe-t-il ?
Qu’il est agréable de marcher dans une ville sans voitures ?.
– J’arrive Plaza Colon : magnifique. Il y a des jeunes qui chantent des chants révolutionnaires ??. Waouh !
La place est agréable. J’y reste pour me reposer. Il y a des perroquets.
J’ai l’intention de me rendre jusqu’à l’Université. Au coin de la Calle Heroina, il y a des rassemblements ! J’ignore s’il s’agit d’une manifestation commerciale ou autre…
– Je marche longuement jusqu’à un quartier, que Daniel me dira plus tard être « hot ». Un passant m’indique la rue de l’Université (je m’étais trompé)…
Université fermée et vide !!! Zut !!!
Je reviens Centre Ville et… je tombe sur une gigantesque manif ! Une vraie ! Comme je les aime ! ??? Naturellement, je vais avec eux ! C’est bon enfant… Il y a de tout. Femmes, enfants, etc.
– Je bombarde les marcheurs de photos et de vidéos !
– J’achète un drapeau bolivien : « Bolivia dijo no » : ça m’amuse beaucoup !!!
Au bout d’un certain temps, je quitte la manif… et tombe sur une contre-manif beaucoup moins sympathique… avec drapeaux noirs ?.
AÏE aïe aïe : suis pris entre les deux !
– En fait, un pépé handicapé comme moi, ils s’en foutent. Je demande toutefois l’autorisation de prendre des photos. Pas de souci.
Retour tranquille jusqu’à la maison en début d’après midi… après 5 heures de marche.
– Toutefois, en passant devant un groupe de policiers, je planque mon drapeau. On ne sait jamais…
– Mais un pépé handicapé, ils s’en foutent (bis) et ils ont l’air cools.
Un groupe de personnes, assis au milieu de la rue, qui tiennent un barrage, m’invitent à boire avec eux ?. L’un parle français : un bon moment.
À la maison, tout le monde est inquiet : « il y a des manifestations en ville, c’est dangereux ! »
« Mais oui, répondis-je, j’étais dedans ! » ?
Je n’ai pas réussi à savoir qui manifestait : des partisans ou des adversaires d’Evo Morales ? Les deux sans doute !
Si vous avez suivi les infos de ces derniers jours, vous avez dû apprendre que la Bolivie s’est pris une baffe monumentale, à la Cour Internationale de La Haye… face au Chili, l’ennemi héréditaire. Ça crée des troubles !
Suis toujours un peu malade, mais cette journée fait du bien !

 


 

NicoVéro en Bolivie (10-12 Octobre)
– Cochabamba, la ville jardin. Jamais je n’ai vu une ville avec autant de parcs, d’arbres, de fleurs… À cela, s’ajoutent la lumière unique au monde, et les couleurs qui conjuguent celles des Tropiques et celles de l’altitude (2500 m, je rappelle).
Et la coca, bien sûr ! ?
? Les habitants s’appellent les « cochabambinos et cochabambinas » !
600.000 cochabambinos !
? Je comprends que Klaus Barbie (pas la poupée !) se soit caché là, après ses crimes !
– Seuls soucis apparents : les bagnoles et les chiens. Tout le monde circule en voiture ou en taxi : à 2 ou 3€ le parcours, c’est rien. Quant aux chiens ?, en liberté, ils aboient toute la nuit…
Cela dit, ces chiens ne sont pas agressifs : ils rappellent Rantanplan ! Couchés sur les pelouses ou à côté des échoppes de bouffe.
Il y a d’autres ombres, naturellement… La Bolivie reste un pays pauvre. Mais on ne sent pas les gens stressés… comme chez nous.
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Jeudi matin, Véronique fait une chute dans les escaliers… Hématomes et douleurs.
– Daniel, Véro (courageusement) et moi, nous avons quand même pu aller visiter le Musée ethnographique : la Bolivie, depuis les amonites et les dinosaures ? jusqu’aux Incas et espagnols. Bon moment d’histoire. Les photos étaient interdites, mais j’ai quand même réussi à prendre {en cachette} une photo du fils de Raspar Capac ! Ouf, aucune boule de cristal ? ne m’a été lancée durant notre sommeil ! Mais je me méfie !
Puis nous sommes allés à l’Université : 50% de la population bolivienne a moins de 21 ans. Chouette plongeon au milieu des jeunes. C’est l’avenir de la Planète…
Durant la soirée, nous avons marché centre ville au milieu des boutiques et des habitants de toutes sortes : couleurs, odeurs, musiques, animations multiples… Toujours un plaisir. Et quelques courses…
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Vendredi, une journée très chargée !
Véro a une grosse fièvre. Mais elle est d’accord pour une balade.
– C’est notre première sortie hors de la ville.
La Villa du Senor Patino, un homme qui a fait la fortune de la ville… et de lui-même.
C’est un architecte français qui a construit la villa : mais ce sont surtout les jardins qui sont extraordinaires (d’ailleurs, on chantait Charles Trenet, en le visitant…)
Je note toutefois que le chauffeur de taxi, super sympa, nous a fait payer 130 bolivianos (16€) AR pour 50 km de déplacement, et une attente tranquille pendant que nous visitions… On n’est pas à Paris !
– La visite de la villa, elle, était gratuite.
Et le soir ! Le soir ? (Et la nuit ??). Ce sera pour le prochain article !!!

VéroNico en Bolivie (12-14 Octobre 2018)
➡? Vendredi soir, soirée musique bolivienne dans un café-concert… et nouveau plongeon dans la vie du pays.
▶ D’abord un super repas… et Cochabamba n’est pas une ville gastronomique pour rien.
J’AI MANGÉ DU PIRANHA : si, si ! Délicieux ! Mieux vaut dans ce sens…
Puis deux groupes : le premier, ce sont des ma… (je ne sais plus le nom). Musique mexicaine ??, avec trompettes et guitares. Les gens dansent dans la salle. À partir de 22h.
?Puis un groupe bolivien très célèbre, paraît-il. Instruments des Andes, groupe joyeux et virtuose. L’ambiance était festive, dansante toujours, un peu alcoolisée, mais pas du tout violente. La belle musique et les chants aidaient à cela…
– Nous avons fini tard dans la nuit…
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➡ Alors autant dire que nous n’avons pas fait grand chose ce weekend : dormir, bavarder, lire, petites balades en ville et dans le parc.
– À noter toutefois une rue piétonne très sympa… sur les murs desquels sont gravés en mosaïque des portraits de femmes célèbres latino-américaines (et boliviennes surtout), faits par divers artistes…
? Belle initiative qui devrait faire des petits ailleurs, non ?

SUITE VOYAGE (3)

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